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25 novembre 2011

L'arbre des dames / Anne Courtillé

arbredame

Alors que le roi de France fait édifier la Sainte Chapelle, et que la ville de Clermont commence à construire sa cathédrale de pierres volcaniques noires, la jolie Douceline est amoureuse. Las, son amant est le fils aîné de Saint Louis. Amours interdites, le dauphin Philippe se marie bientôt, avec une autre. Désespérée, Douceline se lance dans une folle chevauchée jusqu'à Clermont où doit se dérouler la cérémonie. Et dans une église pleine à craquer, parmi les Clermontois ébahis de voir leurs princes, elle tente de se suicider en sautant du clocher où un jeune sonneur, conquis par sa beauté, l'avait laissée monter. Et c'est ainsi que Douceline est recueillie par le forgeron Arthème, son épouse Mélinotte et leur drôle de nichée : quatre garçons des plus turbulents sauvés de la rue et de la briganderie. Il leur manquait une fille. Douceline, rendue amnésique par la terrible chute, trouve enfin une famille... et un métier.

Passionée d'histoire (oui, j'en ai quand même fait mon métier), le roman historique me semble tout destiné... C'est donc pleine d'espoir et d'optimisme que j'ai attaqué le roman d'Anne Courtillé, L'arbre des dames. Et là, déception. Si le début du roman mêle les personnages à des faits historiques, la suite vire rapidement au mode Harlequin gentillet. Les personnages sont décrits dans leur vie quotidienne, avec force de descriptions des métiers et des habitudes médiévales, mais sans chaleur, sans passion. Anne Courtillé maîtrise son sujet, et on sent les grandes connaissances qui sont les siennes mais c'est plat, monotone. On est loin, très loin de Jeanne Bourin et de sa Chambre des dames, vivant, exalté, dramatique.

Douceline, l'héroïne du roman, malgré son passé quelque peu libertin, est très "fleur bleue", très Barbara Cartland, pétrie de bons sentiments. Je n'irais pas jusqu'à dire mièvre, mais l'envie m'a effleurée... Et puis bon, soyons honnête, elle a quand même une chance de co.. la Douceline !! Se jeter du haut du clocher d'une église et s'en tirer en étant juste amnésique, c'est plutôt fort non ?

Bon, vous l'aurez compris, ce n'est pas un roman qui restera dans mon top 50. Bien sûr, je ne suis pas spécialiste en histoire médiévale, mais je me sens le droit de faire la différence entre un bon roman historique et une bluette transposée dans l'histoire.

Place maintenant à "La maison au citronnier", de Sandy Tolan. D'histoire, il en est toujours question, mais dans une époque beaucoup plus contemporaine puisqu'elle se déroule lors de la première guerre israélo-arabe. A très vite donc, pour un nouvel article !

En attendant, bon week end et surtout, bonne lecture à tous !

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Commentaires
E
Serait-il possible que tu me le prêtes? J'ai entendu plusieurs critiques mais je voudrais me faire la mienne. Bisous et bon week end à toi aussi
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