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16 février 2012

Le chant de la Belgariade / David Eddings

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Que de couvertures pour commencer cet article !! J'ai décidé de ne pas vous donner mon avis sur chaque tome de cette saga, mais sur l'ensemble du Chant de la Belgariade, dans lequel je suis plongée depuis début janvier ! J'ai découvert l'univers de l'heroic fantasy avec le très célèbre Elric de M. Moorcock, que tout fan se doit de connaître. Passionnée par cet univers, j'ai lu ensuite D. Gemmell, Robin Hobb et son fameux Assassin Royal et d'autres encore dont l'excellent Brent Weeks et sa trilogie qui débute par La voie de l'ombre que j'ai littéralement dévoré. Puis j'ai un peu abandonné ce style littéraire, pour mieux y revenir ! Il y a quelque temps, un ami m'a donné des cartons complets de livres d'Heroic Fantasy, et, parmi tous ces romans, ceux de David Eddings, qu'il m'a conseillé par rapport à d'autres. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, vénérable monsieur de 80 ans maintenant et la découverte fut plutôt sympa.

Pourtant, le chant de la Belgariade ne date pas d'hier, mais de 1982 mais le style est résolument moderne. Tout au long de ces 5 tomes, nous suivons les aventures d'un jeune homme, Garion, promis à une grande destinée (forcément !), et de ses compagnons qui le rejoignent au fur et à mesure des tomes. L'équipe rappellera un peu les jeux de rôle style Donjons et Dragons de par ses personnages : sorciers, guerriers, chevaliers, marchands/voleurs etc... Garion fait son apprentissage et des révélations lui sont faites au fur et à mesure que nous avançons dans l'histoire, révélations qui l'amène à jouer un rôle qu'il ne soupçonnait pas lors du tome 4 pour finir par affronter son destin dans le tome 5. Un destin sous le signe de l'affrontement avec une force supérieure pour contrer une Prophétie qui engage l'avenir du monde. Magie, périples à travers de nombreuses contrées (toutes sorties de l'imaginaire de D. Eddings), hauts faits d'arme, trahisons, tous les bons ingrédients sont réunis pour une bonne saga, qui se lit facilement, sans ennui et sans temps mort. L'amour est présent lui aussi, mais sans mièvrerie et sans être le sentiment dominant.

Je reprocherais toutefois aux aventures de Garion de manquer de profondeur, comme si D. Eddings avait voulu se contenter du minimum, et d'avoir des expressions très modernes, pas forcément compatibles avec le monde de l'heroic fantasy. J'avais été très impressionnée par le côté torturé et sombre du héros de Brent Weeks dans la trilogie que je cite plus haut, et j'imagine que je pensais les retrouver dans le Chant de la Belgariade. Je dirais donc que cette oeuvre de D. Eddings est idéale pour qui veut faire connaissance avec le monde de la Fantasy, avant de passer à d'autres auteurs, plus pointus. Et qu'ils passeront sans aucun doute de très bons moments avec Garion et ses compagnons !

Bonne fin de semaine à tous !

 

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